Le 11 janvier 2007, le Vietnam est devenu officiellement le 150è membre de l’organisation mondiale du commerce. Cet état de fait est aussi une conséquence du processus des reformes entreprises dès l’instauration de la Doï Moï ( le renouveau) en décembre 1986 à l’occasion du 6è congrès national du parti communiste Vietnamien ( PCV) : ouverture à l’économie de marché au détriment de l’économie planifié du socialisme.
Ce nouveau choix déjà économique de marché a été un succès au cours de l’année 2006, après 20 ans de Doï Moï, la presse vietnamienne dans tout son ensemble en a fait échos, en parlant de « Printemps vietnamien ». Le taux de croissance du PIB était alors à 8% en cette fin d’année 2006. Cette forte croissance s’expliquait par le dynamisme des exportations (66% du PIB).
Une nette augmentation en valeur (23%) par rapport à l’année 2005.
Si le pétrole profite d’une fructueuse exploitation, les réserves sont estimées à 2,5 et 4 milliards de baril. Les gisements représentent deux fois la surface du pays.
Toutefois, la plupart de ces gisements offshore sont situés sur des paracels sprat…. ; que revendiquent la Chine.
Principale recette d’exportations, l’or noir reste cependant tributaire d’une capacité de raffinage sur place. L’installation d’une raffinerie à Dung Quat au centre du pays augure un avenir prometteur.
Bilan économique
PCV dans la politique de développement
L’exemple du riz
Le Vietnam se classe parmi les premiers exportateurs de riz. Il faut se rappeler que dans les années 1980, pour pourvoir nourrir sa population, le pays fût contraint d’importer des quantités de 700 000 à 1.600 000 tonnes de riz sur presqu’une décennie. De là, la politique économique de la culture du riz, menée par le PCV a acquis un succès et une référence sur les marchés mondiaux.
Manger en Vietnamien se dit : « An Com » ce qui veut dire manger du riz.
Tout un symbole.
On dénombre trois sous espèces de riz vietnamien : le riz dur, le riz gluant et le riz flottant. Toutefois, on en compte plus de 2000 variétés et sous variétés.
L’intégration du Vietnam dans l’économie mondiale
Un potentiel économique que le peuple offre aux investisseurs étrangers
Produits d’exportations, de différents secteurs : Textiles et confection, cuirs et chaussures, produits internationaux et décoration intérieure, produits alimentaires et de consommations courantes.
Promotions du tourisme
Après l’échec de l’économie planifiée et la crise inflationniste des années 80, la période de la Doï Moï ( Renouveau) dès 1986 a été un début courageux et judicieux d’initiatives prises par les autorités de l’état.
Avec le flux des investissements directs étrangers, on note une croissance régulière de 7,5 % par an durant la période de 1991 à 2003.
Le Vietnam a des relations commerciales et économiques avec plus de 180 pays et territoires. Les plus grandes compagnies dans le monde sont implantées dans le pays.
Membre de L’ASEAN depuis 1995, le Vietnam a signé le traité de la zone de libre échange AFTA selon lequel les barrières douanières de la région sont levées dès 2006, pour renforcer les échanges commerciaux entre les pays membres de l’ASEAN.
Le Vietnam a signé plusieurs traités bilatéraux et multilatéraux.
Exemple de traité de promotion et de protection des investissements avec 47 pays.
Le traité contre la double imposition, avec plus de 40 pays.
Publication : 06-2016